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Démasculiniser la langue française : un consensus à construire

Structurellement capable, avec son genre féminin et son genre masculin, de parler égalitairement des femmes et des hommes (il ne sera pas question ici de la nomination des objets, qui est arbitraire), la langue française porte de longue date les stigmates d’une domination de l’un sur l’autre.

Due à l’emprise séculaire des lettrés sur la parole publique, cette domination a été délibérément renforcée depuis le XVIIe siècle, notamment sous l’influence de l’Académie française. Mais, alors que nombre de ces infléchissements sont artificiels, et nocifs dans une société qui proclame désormais sa volonté d’égalité, la réflexion sur le rôle du langage dans le formatage de nos esprits et sur nos marges de manœuvre en ce domaine peine à progresser. Quand elle ne provoque pas des levées de boucliers.


Beaucoup d’articles savants illustrent la cécité envers le sujet, y c...

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