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Quand la langue d’adoption devient seconde langue maternelle

L’écrivain et traducteur français Georges-Arthur Goldschmidt aborde le thème de la langue maternelle de manière récurrente dans son oeuvre, en lien avec son histoire personnelle d’exilé. Né en 1928, il est l’auteur d’une trentaine de récits et d’essais, en allemand et en français, distingués par de nombreux prix. Membre de l’Académie allemande pour la langue et la littérature, il a traduit en français Handke, Kafka, Stifter, Büchner, Nietzsche, Walter Benjamin et Thomas Jonigk. Très récemment, les éditions Verdier ont publié deux récits qui reviennent sur sa fuite de l’Allemagne nazie à l’âge de dix ans. Ces récits abordent la différence entre le simple bilinguisme et ce que l’auteur définit comme son « dédoublement linguistique ».
George-Arthur Goldschmidt
Le chemin barré, Roman du frère (Verdier)
George-Arthur Goldschmidt
L’après-exil (Verdier)

Le 18 mai 1938 marqua pour Georges-Arthur Goldschmidt l’entrée dans une condition existentielle qui allait demeurer la sienne toute sa vie. Au lendemain de son dixième anniversaire, lui et son frère aîné furent envoyés par leurs parents loin de leur ville natale, dans un pensionnat de Haute-Savoie, pour échapper à la persécution nazie. Bien qu’ils aient été baptisés et élevés dans le culte luthérien, leurs origines les définissaient comme « pleinement juifs » aux yeux des lois raciales. Cette rupture a entraîné une séparation brutale non seulement avec ses parents mais également avec sa ...

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