L’année précédente, Miller a publié son premier roman, Tropique du Cancer. Interdit aux États-Unis pour obscénité, ce roman sauvage et décomplexé à la fibre autobiographique répand peu à peu son odeur de sulfure dans le milieu littéraire. Durrell, subjugué par cette rhapsodie lyrique, écrit à Miller pour lui témoigner son admiration : « Pour moi, c’est sans conteste le seul ouvrage digne de l’homme dont ce siècle puisse se vanter. J’ai envie de gueuler bravo ! Depuis la première ligne, et ça n’est pas seulement une grosse claque littéraire et artistique sur le vent...
Deux poètes hors la loi
Article publié dans le n°1169 (16 mars 2017) de Quinzaines
Lawrence Durrell, Henry Miller : une correspondance privée
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