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Lorsque débute leur correspondance, en 1935, Henry Miller l’Américain a quarante-trois ans, Lawrence Durrell l’Indo-Anglais vingt-trois. Ces écrivains en herbe se sont extirpés du carcan puritain anglo-saxon : Miller se livre à une bohème insouciante et artistique à Paris tandis que Durrell s’est isolé à Corfou avec sa femme.
Lawrence Durrell, Henry Miller : une correspondance privée

L’année précédente, Miller a publié son premier roman, Tropique du Cancer. Interdit aux États-Unis pour obscénité, ce roman sauvage et décomplexé à la fibre autobiographique répand peu à peu son odeur de sulfure dans le milieu littéraire. Durrell, subjugué par cette rhapsodie lyrique, écrit à Miller pour lui témoigner son admiration : « Pour moi, c’est sans conteste le seul ouvrage digne de l’homme dont ce siècle puisse se vanter. J’ai envie de gueuler bravo ! Depuis la première ligne, et ça n’est pas seulement une grosse claque littéraire et artistique sur le vent...

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