A lire aussi

Requiem caustique pour une déchéance sociopathe

Publié en 1995, ce quatrième roman de Lydie Salvayre, Prix Goncourt en 2014 pour « Pas pleurer », dresse une radiographie poignante d’une existence ordinaire jumelée à l’affliction et décrypte les mécanismes pervers de la transmission du mal à travers les générations.
Lydie Salvayre
La Puissance des mouches
(Seuil)

Un homme en détention se confie motu proprio au juge, à l’avocat et au psychiatre en charge de son dossier. Traversé par une prolixité cathartique, il déroule le fil entier de sa vie, mais le motif pour lequel il est incarcéré ne se précise qu’au fur et à mesure de ses révélations. Ancien guide du musée de Port-Royal et fervent lecteur du philosophe Blaise Pascal, l’accusé pose une à une, avec un détachement et un humour étonnants, les pièces d’un puzzle marqué du sceau des ténèbres.


La genèse du crime – puisque crime il y a – prend sa source à la fin des années 1930, da...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi