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Portnoy ou la névrose désopilante

Roman phare de Philip Roth, né en 1933 à Newark (New Jersey, États-Unis), « Portnoy et son complexe » est une mise en abyme jubilatoire, qui dévide les tourments psychologiques d’un narrateur dont l’éducation juive fut excessivement austère et vertueuse.
Philip Roth
Portnoy et son complexe

L’éducation joue-­t-­elle réellement un rôle aussi crucial pour le développement de l’individu qu’on le proclame ici et là dans les manuels ou dans les aréopages épris de respectabilité ? Assurément, répondraient Freud, Dolto et consorts. Selon le philosophème consacré, tout se jouerait avant l’âge de 6 ans, voire dans les premiers jours suivant la naissance.


Au gré d’une graphorrhée de haute volée, empreinte d’une térébrante autodérision, Philip Roth confirme l’axiome. À l’en croire, l’éducation inculquée à son héros Alex Portnoy contribua à injecter un poison dans ses vein...

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