« Enterrer les morts et réparer les vivants »

Après la création du spectacle au Théâtre de Nîmes en octobre dernier, la première de Platonov a eu lieu à la Colline le 8 janvier ; à la représentation du 10, résonnait de manière plus impressionnante encore, s’il est possible, la fin de la pièce : « -Que faire, Nikolaï ? – Enterrer les morts et réparer les vivants ». Au nom des morts, justement énumérés par ordre alphabétique dans l’éditorial du numéro 2120, je souhaiterais ajouter ceux de deux victimes, touchées peut-être irrémédiablement dans leur chair, Simon Fieschi et Philippe Lançon, noms connus d...