Le mot ode du titre du recueil affirme la dimension lyrique de la poésie de l’auteur, « sans poétisme » : pas question ici de s’épancher sur des éléments trop intimes. Le vent représente autant le souffle poétique d’un printemps tardif, maintenu, que celui qui jadis emporta les amis de Rutebeuf.
Nous renouons dans ce livre avec la singularité de la voix de Claude Adelen, poète, « homme-livres » qui pratique le collage de différentes façons. On lit des citations, parfois signalées parfois totalement intégrées à son propre poème. Il reve...
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