Pour notre philosophe, tout part de la notion d’égalité, cet axiome d’une politique radicale. Chercheur patient, méticuleux, il a longuement cheminé dans les archives ouvrières du XIXe siècle. Dès son premier livre, La Nuit des prolétaires (le nocturne est le moment arraché au sommeil pour le consacrer à l’émancipation de la culture), Rancière lance sa question centrale : « Qui a droit à la pensée » ? En plongeant au cœur du grand siècle ouvrier, il va croiser des prolétaires qui se veulent en mesure de discuter « du juste et de l’injuste ...
Et tant pis pour les gens fatigués
Article publié dans le n°1004 (01 déc. 2009) de Quinzaines
Et tant pis pour les gens fatigués ! Entretiens
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