Dans un entretien de 2019, Krasznahorkai raconte brièvement la genèse de son début littéraire. Jeune homme, il parcourt le pays, changeant d’endroit tous les trois à six mois afin d’éviter le service militaire. Perpétuellement en cavale, il écrit son roman dans les trains, dans les bars, au boulot, dans sa tête. Comme sa pérégrination, son écriture n’a pas de but. Elle n’est qu’une manière de « protéger ce monde qui n’a pas encore commencé à exister », car, avec insistance, ce dernier l’interpelle. « C’est comme si les personnages se tenaient là, juste en deçà du seuil de la...
Film vu et à voir
Article publié dans le n°1229 (02 oct. 2020) de Quinzaines
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