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À la fin de Kaïro (2000), l’emblématique film de fantômes de Kiyoshi Kurosawa, les morts ont fini par envahir le monde, transformant les humains en morts-vivants et les métropoles en pays de spectres. Il n’y a qu’un petit groupe de gens qui se sauvent. Japon en flammes derrière eux, leur bateau s’élance vers l’immensité des eaux à la recherche des humains qui ont pu, ailleurs, survivre à la catastrophe métaphysique : après la fin du monde commence un voyage. Le titre original du nouveau film de Kurosawa fait le même lien, mais en sens inverse : La fin du voyage, le début du monde (Tabi no Owari, Sekai no Hajimari).

KIYOSHI KUROSAWA

Au bout du monde

Japon, 2019, 120 min

Sortie en salles : 23 octobre 2019

Sortie en DVD : le 17 mars 2020

Sans tirer des conclusions exagérées d’un simple jeu de mots, ce dernier ne nous met-il pas sur la piste d’un lien intime que la catastrophe ou sa représentation plus ou moins imaginaire entretient, dans le cinéma du réalisateur, avec notre condition contemporaine conçue sous trois espèces, disons, de l’horizon du monde, de la rencontre possible avec l’autre et de l’ouverture vers le futur ?


Kurosawa est éminemment un cinéaste du fantastique (hormis Kaïro, mentionnons Cure, Charisma, Séance…). Cette atmosphère se perçoit aussi dans Au bout ...

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