La maison branle à chaque passage de train. L’érosion de la falaise grignote le jardin… Le fils revient après deux ans d’absence auprès de sa mère qui vit là, seule avec sa démence. Enfin, pas tout à fait seule : elle a son chapelet de souvenirs et d’oublis qu’elle égrène dans le désordre, au fil des heures, et puis la mutique infirmière à domicile.
Dès le début de ce premier roman de David Chariandy, nous voici assommés de tristesse. C’est sans doute autant l’effet de ce qui nous est raconté que celui d’une langue à la fois simple et puissante, concrète et poétique, obsessionnel...
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