Aujourd’hui, il suffit de feindre de s’intéresser aux écrits marginaux d’un grand spécialiste de la ponctuation pour admirer onze des gravures lascives d’Augustin Carrache qui figurent parmi les chefs-d’œuvre de l’art érotique et qui, depuis qu’elles ont commencé de circuler, à la Renaissance, ont suscité le scandale, l’admiration et l’émoi le plus vif. Sans l’attirail pudique d’un catalogue raisonné, les voici dans toute leur insolente beauté, illustrant avec une délicate vigueur les six fantaisies érotiques et les cinq variations culinaires d’un Jacques Drillon souvent très en verve.
Plaisirs inattendus de la ponctuation
Article publié dans le n°1063 (16 juin 2012) de Quinzaines
Six érotiques plus un. Rehaussés de gravures érotiques de la Renaissance italienne d'Augustin Carrache
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