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Plaisirs inattendus de la ponctuation

Ce touche-à-tout obsessionnel a signé un traité de la ponctuation française qui fait référence, commis une traduction du Roi Lear iconoclaste, produit un original Eurêka, généalogie du verbe « trouver », écrit sur Charles d’Orléans et Verlaine, déployé des essais de musicographie (Bach, Liszt, Schubert : c’est un homme de goût) et dirigé pour Harmonia Mundi l’enregistrement de l’intégrale des symphonies de Beethoven transcrites par Liszt pour piano seul... À croire que Jacques Drillon veut être sur tous les fronts. Le voici là où on ne l’attendait pas, avec un très subtil art de s’aimer dans toutes les positions et dans toutes les pièces (y compris l’escalier et le vestibule), sous l’audacieux patronage d’Augustin Carrache.
Jacques Drillon
Six érotiques plus un. Rehaussés de gravures érotiques de la Renaissance italienne d'Augustin Carrache

Aujourd’hui, il suffit de feindre de s’intéresser aux écrits marginaux d’un grand spécialiste de la ponctuation pour admirer onze des gravures lascives d’Augustin Carrache qui figurent parmi les chefs-d’œuvre de l’art érotique et qui, depuis qu’elles ont commencé de circuler, à la Renaissance, ont suscité le scandale, l’admiration et l’émoi le plus vif. Sans l’attirail pudique d’un catalogue raisonné, les voici dans toute leur insolente beauté, illustrant avec une délicate vigueur les six fantaisies érotiques et les cinq variations culinaires d’un Jacques Drillon souvent très en verve.

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