Et nous aurons certainement à nous déprendre des propos de certains thuriféraires, qui ne retiendront de lui que quelques hauts faits et gestes propres à alimenter sa légende, avant de reconnaître combien son insolente insistance à vouloir soigner les fous a permis à beaucoup de praticiens de limiter ou de contenir les tentatives de rejet de toute nature dont ces patients furent de tout temps l’objet. Psychiatre il se présentait et psychiatre il fut, selon une tradition qu’il conviendrait d’appeler la « grande psychiatrie », conformisme et académisme en moins. Une psychiatrie é...
Jean Oury ou la vie à contre-courant
Article publié dans le n°1113 (01 oct. 2014) de Quinzaines
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