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Woolf, essayiste à contre-courant

Il arrive que le hasard des parutions – des commandes, plutôt – fasse bien les choses. C’est le cas avec la sortie, presque simultanée, de deux sélections d’essais de Virginia Woolf. Gallimard, d’un côté, et Le Bruit du temps, de l’autre, proposent des textes, dont une partie au moins est « commune », dira-t-on, en songeant à ce goût prononcé de Woolf pour le « lecteur du commun ». Profondément complémentaires, ils le sont, en tout cas, dans le portrait qu’ils brossent de l’artiste en essayiste à contre-courant.

On ne se prêtera pas au jeu des comparaisons, toujours un peu vain. Aventureux et rebelle, l’esprit de Woolf souffle à l’unisson sur ce diptyque, c’est du moins ainsi qu’on se proposera de lire Essais choisis et Des phrases ailées. S’il fallait les distinguer, le premier recueil se rangerait sous le signe partagé du littéraire et du politique (de la politique de la littérature, en somme), tandis que le second privilégierait l’imminence des phénomènes futurs. 


Dans la sélection présentée par Cécile Wajsbrot transparaît en effet une forme d’hommage implicite à l’e...

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