Cette année, aux éditions du Tripode – entité née de la scission d’Attila –, Archives du vent, le cinquième roman de Pierre Cendors, a été le seul à voir le jour pour la rentrée. Ce détail suffit à capter notre attention. Point de couverture standardisée mais un portrait hypnotique de Louise Brooks sur les deux faces, un travail d’édition soigné jusqu’aux détails, puisque le roman est composé en perpetua, caractère typographique peu usité et dessiné en 1929. Les chapitres sont séparés par des pages d’un noir profond et uniforme mimant les fondus au noir du cinéma, car tel est le coeur du...
L’art de cambrioler la mémoire
Article publié dans le n°1138 (01 nov. 2015) de Quinzaines
Archives du vent
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