Dans les brumes du Cotentin, l’abbé de La Croix-Jugan porte sous son capuchon le visage du Diable, ce visage qui fait perdre la tête à la jeune Jeanne Le Hardouey jusqu’à, peut-être, précipiter son suicide. Les affres impénétrables de la séduction, la déraison où la passion mène les cœurs les plus sensibles, les âmes les plus pures de préjugés, dépassent pourtant ce cadre fantastique et touchent à ces universels dont la littérature ne sera jamais repue.
Sous la plume de Barbey d’Aurevilly, la consolation vient après l’effroi : alors que la culpabilité de La Croix-Jugan ne fait au...
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