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L'art du basculement

Argentin, psychanalyste et exilé – ce que d’aucuns nomment par ironie un pléonasme, comme on aime à le répéter à l’envi dans le cône Sud : ce serait une définition juste, mais caricaturale, et surtout incomplète si l’on n’y accolait pas le substantif « écrivain », que l’auteur de Trop rouge mérite éminemment.

Dans ce recueil de nouvelles, là encore un art presque traditionnel de la littérature sud-américaine, Gustavo Dessal nous conduit dans un univers subtilement décrit et nous mène, à partir d’une vision d’abord tout extérieure et selon un processus lent et dirigé, au plus profond de l’intimité, sans effusion, sans émotion, au cœur du monologue intérieur, jusqu’à faire basculer le lecteur d’une réalité objective quasi nosographique vers l’autre monde. Cet autre monde prend alors plusieurs formes, il évoque le rêve, le fantasmatique, l’inconscient, la mort sûrement. On se laisse emporter, co...

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