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L'envers du décor

En ces mois d’août et de septembre 1944, la Seine charrie chaque jour ou presque des cadavres dont certains lestés d’une lourde pierre fixée au cou par un cordon. « Dans ces mois troubles et violents de l’après-Libération, écrivent Jean-Marc Berlière et Frank Liaigre, le fleuve avait pour fonction de recouvrir d’une chape de silence des meurtres qui ressortissaient à des motifs et à des buts certes très divers mais rarement “patriotiques”. »
Jean-Marc Berlière
Franck Liaigre
Ainsi finissent les salauds. Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré

Berlière et Liaigre se sont attachés à l’un des hauts lieux de ces noyades organisées : l’Institut dentaire de la porte de Choisy et le groupe de FTP qui y fit régner sa loi – si l’on peut dire – pendant plus de trois semaines, et dont la justice sommaire se conclut dans une cinquantaine de cas par deux balles dans la nuque et l’envoi dans la Seine.


« Il n’existe pas un seul mouvement populaire profond et puissant dans l’histoire qui ne s’accompagne d’une écume fangeuse d’aventuriers et d’escrocs, de fanfarons et de braillards qui se collent aux novateurs inexpérimentés&...

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