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L'étrange atlas d'Aby Warburg

Dans un livre éblouissant d’intelligence et de culture, Georges Didi-Huberman analyse à nouveaux frais l’étrange entreprise de l’historien de l’art allemand Aby Warburg (1866-1929), le fondateur de la bibliothèque qui porte son nom, aujourd’hui à Londres, et donc Ernst Cassirer a, en son temps, salué la féconde organisation pour les études de la Renaissance.
Georges Didi-Huberman
Atlas ou le gai savoir inquiet. L'oeil de l'histoire, 3
(Minuit)

Au lendemain de la guerre 14-18, Aby Warburg, gravement frappé par la folie – au point de se croire responsable de la terrible guerre –, fut accueilli par Ludwig Binswanger au sanatorium de Kreuzlingen, en Suisse, jusqu’en 1923. Il sut convaincre le psychiatre de sa possible guérison (voir L. Binswanger, La Guérison infinie, Rivages, 2007) en donnant une désormais célèbre conférence sur la danse du serpent des Indiens Hopis (Le Rituel du serpent, Macula, 2003). De retour à Hambourg, Aby Warburg entreprit de constituer un étrange atlas qui, sous le signe de Mnemosyne, la...

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