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L’île de Pénélope

 Au Théâtre Nanterre-Amandiers qu’il dirige pour la huitième saison (1), Jean-Louis Martinelli crée Ithaque de Botho Strauss, réécriture des derniers chants de L’Odyssée, les « chants du retour ». Après Luc Bondy, metteur en scène de Viol en 2005, il redonne pleinement sa place à l’un des plus grands dramaturges européens, un des plus controversés aussi dans une Allemagne mal réunifiée.

BOTHO STRAUSS
ITHAQUE
Mise en scène de Jean-Louis Martinelli
Théâtre Nanterre-Amandiers
Jusqu’au 12 février 2011

Dans la grande salle de Nanterre-Amandiers, au sommet d’un escalier monumental (scénographie de Gilles Taschet), est disposé un immense lit, recouvert de fourrure blanche. Somptueux, il remplace le trône indiqué dans la didascalie d’ouverture. Pénélope (Ronit Elkabetz) présente sur le plateau pendant plus de trois heures, reste longtemps sur cette couche, rêvant, fumant, recevant le jeune prétendant Amphinomos (Xavier Boiffier) ou la vieille nourrice Euryclée (Sylvie Milhaud). « Horrible­ment grosse », elle y repose un « corps difforme, défiguré de chagrin » selon ses propres termes (2),...

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