Dans la grande salle de Nanterre-Amandiers, au sommet d’un escalier monumental (scénographie de Gilles Taschet), est disposé un immense lit, recouvert de fourrure blanche. Somptueux, il remplace le trône indiqué dans la didascalie d’ouverture. Pénélope (Ronit Elkabetz) présente sur le plateau pendant plus de trois heures, reste longtemps sur cette couche, rêvant, fumant, recevant le jeune prétendant Amphinomos (Xavier Boiffier) ou la vieille nourrice Euryclée (Sylvie Milhaud). « Horriblement grosse », elle y repose un « corps difforme, défiguré de chagrin » selon ses propres termes (2),...
L’île de Pénélope
Article publié dans le n°1031 (01 févr. 2011) de Quinzaines
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