Consacrer une exposition à un écrivain n’est pas chose aisée. On peut la meubler de manuscrits, de premières éditions et autres exemplaires remarquables par leur provenance ou leur destin. C’est ici le cas avec, entre autres, un prêt exceptionnel de la Morgan Library de New York : la version autographe de 1890 (avant les coupes de l’année suivante) de The Picture of Dorian Gray. Mais les manuscrits, à moins d’être enluminés, lassent vite le grand public. Pour « tenir la distance » (les visiteurs d’expositions se comportent aujourd’hui en sportif aguerris, qui accumulent les trop...
La balade d'un dandy déchu
Article publié dans le n°1161 (14 nov. 2016) de Quinzaines
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