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Le XIXe siècle est à la mode, surtout ses écrivains. Tandis que les fastes du Second Empire occupent Orsay et que Baudelaire est célébré au musée de la Vie romantique, Oscar Wilde est convoqué au Petit Palais. Plus que ses écrits, c’est l’existence flamboyante et la fin tragique de l’esthète londonien qui sont passées au crible dans un étonnant pot-pourri où les peintures préraphaélites voisinent avec les minutes du fatidique procès.

EXPOSITION
OSCAR WILDE
L’IMPERTINENT ABSOLU
Petit Palais, Paris
28 septembre 2016-15 janvier 2017

 

CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Paris Musées, 256 p., 35 €

Consacrer une exposition à un écrivain n’est pas chose aisée. On peut la meubler de manuscrits, de premières éditions et autres exemplaires remarquables par leur provenance ou leur destin. C’est ici le cas avec, entre autres, un prêt exceptionnel de la Morgan Library de New York : la version autographe de 1890 (avant les coupes de l’année suivante) de The Picture of Dorian Gray. Mais les manuscrits, à moins d’être enluminés, lassent vite le grand public. Pour « tenir la distance » (les visiteurs d’expositions se comportent aujourd’hui en sportif aguerris, qui accumulent les trop...

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