Cette quête ne se contente pas d’explorer d’autres formes culturelles – même si l’ethnographie est présente –, ni de rechercher des productions marginales d’autodidactes ou de malades mentaux, comme le fit l’Art brut. Elle découvre aussi les merveilles de la nature. S’émouvoir devant la beauté et l’étrangeté des formes naturelles ne relève plus tant d’une révolution artistique que de l’émergence de catégories esthétiques nouvelles. Les visions poétiques de la nature la considèrent comme pourvoyeuse d’un art caché que découvrent des yeux innocents ou un « œil sauvage ». L’attrait des form...
De l’histoire naturelle à l’histoire humaine
Article publié dans le n°1249 (12 déc. 2022) de Quinzaines
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