L’œil est fermé, il s’ouvre sans ciller, d’un coup, en grand, flash, des roulottes, flash, des fleurs – jaunes et rouges –, puis maman Sidi et, au loin, le gentil petit frère Ossi, flash.
Vite, vite !
Éblouis par ces traits de pinceau cathartiques, nos yeux de spectateurs mettent du temps à s’habituer à la lumière intense, quasi stroboscopique, qui se dégage des toiles de la peintre et écrivaine Ceija Stojka (1933-2013), rescapée à 12 ans des camps d’Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück puis Bergen-Belsen. ...
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