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Faillite des hommes et des mots

Jean-Michel Rey poursuit son entreprise d’étude des mécanismes du réel, entamée dans le tome 1 qui était consacré à « la vengeance par le crédit » dans "Le Comte de Monte Cristo". L’auteur s’emploie à mettre au jour certains rouages de l’économie en passant par le reflet qu’en donne la fiction et se saisit d’un roman de Thomas Mann pour y déceler les règles du fonctionnement et les significations d’une pratique humaine ancestrale : le crédit.
Jean-Michel Rey
Histoires d'escrocs, tome II. La banqueroute en famille ou les Buddenbrook

La méthode paraît simple et pertinente : partir des événements du récit pour y analyser les mécanismes et l’usage du crédit. Le cas particulier (ici, celui de Bendix Grünlich, gendre du consul Buddenbrook, qui fait faillite dans la quatrième partie du roman) met en évidence des invariants ; le détour par la fiction permet de découvrir les facteurs cruciaux, comme en premier lieu le rôle que joue le temps : « De tous les côtés, le temps est au premier plan [...] Le paradoxe est toujours du même ordre : il s’agit [lorsqu’on demande un crédit] d’all...

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