Non, en dépit d’un titre crypté, 65-84 échappe à ce genre littéraire-là. Sans doute, les ingrédients classiques s’y trouvent bel et bien réunis : il est question d’armes et de fuite, de prostituées, d’Afghanistan, de fausse identité et de meurtre organisé à l’étranger par les services secrets français. Mais l’enjeu est ailleurs : l’auteur déjoue les attentes, évite l’héroïsme, regarde à côté.
Ce qui l’intéresse dans « les services », c’est la machine administrative, l’ennui, les procédures – et là-dedans, précisément, les « rayons de soleil q...
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