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Dans la première partie de son article (NQL n° 1 111), Adam Gopnik mettait en cause l’influence exercée par les thèses du linguiste américain Benjamin Lee Whorf, selon qui « notre langue nous contraint à voir le monde d’une certaine façon ».

En réaction à ce renouveau du whorfisme pop, le linguiste John H. McWhorter a écrit un petit livre brillant et acide, The Language Hoax [« l’escroquerie du langage »] (Oxford) qui entreprend une fois de plus d’expliquer à un large public pourquoi l’idée du relativisme linguistique est creuse. Disséquant patiemment une idée fausse, McWhorter explique que même les exemples whorfiens les plus impressionnants, comme ceux liés à la distinction des couleurs, consistent au mieux en différences de millisecondes dans l’exécution des tâches – moins de temps qu’il n’en faut aux enfants pou...

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