Ces corps sont ceux de trois jeunes hommes dont les voix croisées à travers les époques vont s’incarner jusqu’à la combustion. Chaque partie de ces corps figure un moment de leur destinée et lie organiquement les trois insurgés. Je, tu, il — les pronoms diffèrent pour conter leurs fièvres, leur exil. Trois personnages vont se radicaliser, chacun à sa manière, dans la transgression, l’abandon, le combat. Mais à la menace qui plane, point d’attendu, Boris Bergmann déjoue les attentes du lecteur et maintient le suspens avec brio.
Il y a d’abord « Il » ou Lorenzo, jeune peintre surdo...
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