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La maturité et l’audace

La beauté, chez un romancier, comme chez un enfant, est de le voir grandir. Avec son cinquième roman à tout juste 28 ans, Boris Bergmann accède aujourd’hui à l’âge d’homme. Nous en avions lu l’adolescence avec Viens là que je te tue ma belle et Mille mensonges, puis l’avions vu monter en maturité et en force avec Déserteur et Nage libre. Les Corps insurgés, épopées intimes, se parent des muscles de l’homme adulte qui se découvre une puissance de mustang, neuve, coriace.
Boris Bergmann
Les corps insurgés

Ces corps sont ceux de trois jeunes hommes dont les voix croisées à travers les époques vont s’incarner jusqu’à la combustion. Chaque partie de ces corps figure un moment de leur destinée et lie organiquement les trois insurgés. Je, tu, il — les pronoms diffèrent pour conter leurs fièvres, leur exil. Trois personnages vont se radicaliser, chacun à sa manière, dans la transgression, l’abandon, le combat. Mais à la menace qui plane, point d’attendu, Boris Bergmann déjoue les attentes du lecteur et maintient le suspens avec brio.


Il y a d’abord « Il » ou Lorenzo, jeune peintre surdo...

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