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À bout de souffle, ou le monde contrarié

Événement de la rentrée littéraire, le premier roman de Guillaume Perilhou, paru aux Éditions de l’Observatoire, s’impose comme une véritable fusée verbale parmi les fameux 490 livres. Roman de l’intime, roman de l’explosion de l’intime même, Ils vont tuer vos fils s’organise tantôt comme une confession, tantôt comme une destruction de l’histoire personnelle du personnage.

Porté par un héros qui dit « je », tour à tour personnage de lui-même, narrateur, enfant énervé ou épuisé, le Guillaume du texte s’éveille avec rage et voracité au monde, prêt à dézinguer interminablement ce qui contraint, aliène et étouffe la soif de vivre, une soif qu’il a chevillée au corps avec un dynamisme tonitruant. Le narrateur impose sa danse, son ton, qui informe le roman. Récit initiatique mais aussi monologue vomi à la face de ceux qui portent les interdits, c’est bien un texte de l’écœurement qui se joue ici, tant le personnage puise dans ses tripes un jaillissement, une pul...

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