C’est toujours le consensus d’une époque qui fige les textes. La nôtre baigne dans le « materno-social » (Philippe Muray), avec ses bébés-adultes en addiction qui fabriquent du même, avec ses gestations-marchandisations des corps. À l’inverse, parler – et à plus forte raison écrire – exige une dissonance, un profond écart. C’est cette déprise que je lis, avant tout, dans ce récit précis et sec. Une écriture se signale qui signale la traversée d’un corps féminin qui se veut souverain et libre de ses choix. Et ce signalement, sous tension, s’inscrit contre le contrat social et son...
La petite-mère
Article publié dans le n°1163 (16 déc. 2016) de Quinzaines
Le silence dans la peau
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