Gérard Bocholier, poète de l’effacement qui sait, d’un recueil à l’autre, figurer le temporel et l’éternel, fait magnifiquement retour aux chemins tournants de Pierre Reverdy. Lui-même rend compte, dans ses propres recueils, de l’affrontement que l’on vit, jusqu’au bout du sentier, avec la réalité.
Fractionné en séquences qui suivent chronologiquement les publications de Reverdy, cet essai insiste sur l’impressionnante unité d’une œuvre d’une haute exigence. Il illustre avec brio la belle incise de Louis Aragon : « Jamais peut-être la poésie de la pauvreté, de la solitude, la...
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