Jacques Henric n’a jamais écrit à partir d’un procédé convenu, mais à partir d’une vérité étroitement liée à des expériences vécues, abruptes. À partir de ce que Léon Chestov appelle un texte zéro, traumatique. Un événement – même minime – a surgi du dehors et gagné une existence. Il servira de point d’appui au récit. Dans Boxe, c’est un coup de poing – que Jacques Henric, jeune adolescent chétif, n’a pu parer – qui sert de déclencheur à la question posée par ce récit : un corps ne naîtrait-il que dans l’instant où il est blessé, humilié ?
« il m’a mis son ...
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