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« J’aime tous les hommes qui plongent »

D’où ça part l’existence, d’où ça part l’écriture ? Ça part d’un combat, vieux comme le monde, d’une dissonance, d’une sensation de vide, d’une interruption, d’un fondement ou d’une substance qui se perd, d’un blanc, d’un court-circuit de la conscience, d’un handicap et d’un défi, d’un ring, d’une arène et d’une nuit entière à échanger des coups, comme Jacob et l’ange.

Jacques Henric n’a jamais écrit à partir d’un procédé convenu, mais à partir d’une vérité étroitement liée à des expériences vécues, abruptes. À partir de ce que Léon Chestov appelle un texte zéro, traumatique. Un événement – même minime – a surgi du dehors et gagné une existence. Il servira de point d’appui au récit. Dans Boxe, c’est un coup de poing – que Jacques Henric, jeune adolescent chétif, n’a pu parer – qui sert de déclencheur à la question posée par ce récit : un corps ne naîtrait-il que dans l’instant où il est blessé, humilié ?


« il m’a mis son ...

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