Livre du même auteur

La tapisserie de Jeanine Baude

La première partie au titre éponyme du recueil de Jeanine Baude présente 31 textes d’une structure identique : deux septains en vers libres que clôt, comme une chute, une troisième strophe sous forme de distique et qui sont antinomiques ; le second, par son incipit, « Mais prononcer ce oui » ou « proférer ce oui », répond en effet, toujours par des italiques, en écho au premier, à « Tous les non de ma vie ».

À ce non révolté qu’exprime un champ lexical d’épave, de décombres, de désordres, de couteaux levés, d’amours perdues ou de rivage ébréché répond un oui qu’exalte, par exemple, « l’épopée de l’oiseau striant la nue », « les sillons / balbutiant sous la cendre et coulant le miel sous l’usure » ou encore « la page / sculpture de chair, d’innocence venant / laver la mort son sarrau sur l’ardoise ».


Au silence du non s’oppose le chant du oui : « le chant, seul recours, étincelle à l’oreille / du labyrinthe, ton congé de clarté...

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