L’incipit du dernier recueil de Lionel Ray répond déjà à la promesse du titre et on y lit des mots sur la fuite du temps, qui sont récurrents dans l’ensemble de son œuvre. Ainsi :
Tout s’est passé là-bas à hauteur d’arbres
Les années fuyaient en tous sens
Le temps nous avait oubliés.
L’emploi du conditionnel aux deux strophes suivantes, dont le premier vers est « Il aurait suffi d’un seul regard », marque, à ce sujet, le regret, pour le poète et ses proches, de ne pas avoir été assez attentifs, par la vue et par l’ouïe, aux b...
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