Toute sa vie, il tentera de concilier son activité surréaliste et son besoin d’action révolutionnaire, au sens politique du terme ; en fait, il souhaite « incarner » l’homme-surréaliste dans toute son intégrité, alors que ses complices, ses camarades, ont le plus grand mal à vivre cette ambition, la force de résistance du Parti communiste à la seule idée de poésie – c’est-à-dire de liberté – élevant un obstacle insurmontable devant ceux qui refusent de céder au stalinisme en marche. Ce conflit interne, Crevel ne pourra le supporter. Rongé par la tuberculose, torturé par les contradiction...
La vie des mots
Article publié dans le n°1025 (01 nov. 2010) de Quinzaines
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(Hauts Fonds)
L'ivre mort de lierre. Poèmes
(Pierre Mainard (Grands poèmes))
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(Pierre Mainard (Courantes))
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