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Le côté obscur de l’identification

 Quoi de commun, en apparence, entre Louise Bourgeois et Eugénie Grandet, si ce n’est, peut-être, une certaine harmonie des noms ? Quoi de commun entre une artiste mondialement reconnue, assumant toutes les dimensions de son art, et une provinciale obscure, toute sa vie étouffée et malheureuse ? 

EXPOSITION
Louise Bourgeois :
Moi, Eugénie Grandet…
Maison de Balzac, 47, rue Raynouard, 75016 Paris
3 novembre 2010 – 6 février 2011


PUBLICATION
LOUISE BOURGEOIS
MOI, EUGÉNIE GRANDET
précédé d’un essai de Jean Frémon
Le Promeneur éd., coll. « Le Cabinet des lettrés »
140 p., 16 €

L’identification, momentanée, partielle, est posée par Louise Bourgeois comme une virtualité de son existence. Elle n’a pas eu la même enfance, mais si elle ne s’était pas libérée de l’emprise de son père en créant, elle n’aurait pas manqué de connaître une destinée comparable. Elle y revient à plusieurs reprises dans des entretiens : « On dit que si les filles obéissent à leur père elle deviennent des victimes, comme Eugénie Grandet. J’ai eu un très grand désir de revanche contre mon père, qui essayait de faire de moi une Eugénie Grandet (1). » Comme cette dernière, elle était cantonnée...

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