C’est que l’époque détournait les termes et polissonnait poliment avec un langage gazé dont l’érotisme est bien plus fin que toute la gamme des propos pornographiques : « on est convenu de prendre un mot honnête, / Au lieu d’un mot qui ne l’est pas », comme l’écrivait dans Les Cœurs un connaisseur, le chevalier de Boufflers. La question de la représentation du plaisir est au centre de deux publications passionnantes très différentes, un essai de l’Espagnole Lydia Vázquez, professeur à l’université du Pays basque, sur l’orgasme féminin des Lumières, et une...
Le mot et la chose
Article publié dans le n°1110 (01 août 2014) de Quinzaines
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