Le roman serbe depuis 1990 : un exemple de vitalité et de résistance

Face à une histoire balkanique en effervescence, le roman serbe a démontré, à la croisée de deux siècles, une vitalité insoupçonnée. Et même s’il garde encore des séquelles des ténébreuses années 1990, il a réussi à résister à nombre de pièges et à relever les défis que lui a posés une société serbe en pleine mutation.

Après la chute du mur de Berlin on a, à l’image de Francis Fukuyama, proclamé et remis au goût du jour un vieux concept hégélien, la fin de l’Histoire, Histoire avec H majuscule, cette même Histoire qui se réveilla dans les Balkans, à peine quelques années plus tard, tel un volcan en éruption. Surpris par la violence des chocs suscités par une série d’événements dramatiques survenus dès le début de cette nouvelle ère supposée posthistorique – disparition de la Yougoslavie, guerre civile (1991-1995), bombardement de la Serbie par l’OTAN (1999) –, les écrivains serbes se son...

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