Les textes de Yôko Ogawa souvent troublent ou dérangent, mais ils me touchent toujours. L’apparition régulière de phénomènes inquiétants, l’attention constante portée au passé et au monde sensoriel, l’hyperesthésie de la narratrice, sont les matières premières de ses nouvelles et romans.
Un personnage y crée des fragrances à partir de sa mémoire olfactive, des femmes sont tuées, et leurs mamelons découpés disparaissent. Un taxidermiste recueille, analyse et enferme à jamais les blessures et les souvenirs, mais l’on se remémore aussi des sentiments perdus dans une petite piè...
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