« Les familles trouvèrent seulement éparpillés sur le sol des morceaux de phrases inscrites sur des éclats de bois. […] Les morceaux de bois avaient l’air d’objets laissés par les défunts, exhumés du plus profond de la terre. Empreints de modestie, ils étaient chargés d’un silence insondable1 ».
Dans l’œuvre d’Ogawa Yôko, célébrée au Japon par plusieurs prix littéraires dont le prestigieux Akutagawa, les lieux de mémoire et les traces du passé, la mort et le deuil sont des motifs récurrents qui s’inscrivent dans la banalité des existences. On...
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