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« Les Démons » de Dostoïevski au théâtre, il y a de quoi effrayer. On ressort éprouvé par les quatre heures de traversée, secoué de questionnements métaphysiques sauvages et ravi de la performance de puissants comédiens. La mise en scène de Sylvain Creuzevault à l’Odéon est aussi intelligente que déconcertante.

Les Démons

Librement inspiré de Fedor Dostoïevski   

Mise en scène de Sylvain Creuzevault, avec Nicolas Bouchaud, Valérie Dréville, Vladislav Galard, Michèle Goddet, Arthur Igual, Sava Lolov, Léo-Antonin Lutinier, Frédéric Noaille, Amandine Pudlo, Blanche Ripoche, Anne-Laure Tondu         
Théâtre de l’Odéon    
Site des ateliers Berthier : 1, rue André Suarès 75017 Paris    
Du 21 septembre au 21 octobre 2018 

On entre aux ateliers Berthier, les comédiens sur le plateau boivent et discutent, offrent du champagne aux spectateurs des premiers rangs. On sent déjà qu’il va falloir s’installer dans l’intranquillité et que la barrière scénique ne va pas nous protéger bien longtemps. Mais on est aussi là pour cela, dans le fond. La scène d’ouverture confirme notre inquiétude. Pour partie improvisée, semble-t-il, elle fait valser les protagonistes. On essaie de s’y retrouver entre Stepane le libéral et son fils Piotr, nihiliste violent, Nicolaï Stavroguine, prince déchu en quête de rédemption, un frèr...

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