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Les facettes d'un photographe

Les historiens n’en finissent pas d’évaluer l’importance des relations entre les groupes et les individus qui les composent, car ils vivent tous leur vie propre, se stimulent et interagissent. Pour inaugurer le cabinet de photographie du Centre Pompidou – qui est en libre accès –, les commissaires ont pris des risques. Ils ont fait le pari, gagné haut la main, d’éclairer une individualité de second plan du surréalisme : Jacques-André Boiffard (1902-1961), dont le talent aux multiples facettes a jusqu’ici brouillé l’image. On doit à cette remarquable mise au jour de nombreuses découvertes.

EXPOSITION

JACQUES-ANDRE BOIFFARD

La parenthèse surrésaliste

Centre Georges-Pompidou

5 novembre 2014 - 2 février 2015

 

Catalogue de l'exposition

Par Clément Chéroux et Damarice Amao

Centre Pompidou/Xavier Barral, 140 p., 40 €

Un célèbre cliché de Man Ray, La Centrale surréaliste en 1924, montre Boiffard entre André Breton et Giorgio de Chirico, jeune homme que parrainent ses aînés et qui fixe avec résolution l’objectif. Il a, avec Paul Éluard et Roger Vitrac, signé la préface du numéro inaugural de La Révolution surréaliste (1er décembre 1924) qui proclame ouvrir « les portes du rêve à tous ceux pour qui la nuit est avare ». En émule zélé, il participe au substantiel florilège sur lequel s’ouvre le numéro, avec quelques rêves conformes à la rhétorique qu’adoptent les autre...

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