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Joris-Karl Huysmans sans tabou

 Aux côtés d’Octave Mirbeau (« celui qui supplicie ») ou d’Édouard Drumont (« celui qui ne parle pas librement »), Alfred Jarry avait inscrit dans l’Almanach du Père Ubu (1899) : « Huysmans : celui qui digère par la trappe ». Tel apparaissait le converti, tout au long de ses deux dernières décennies. Naguère encore, peu de temps après qu’on eut célébré le centenaire de sa disparition, la Société de ses Amis les invitait à une Assemblée générale à laquelle participaient les moniales de Sainte-Cécile, rendez-vous étant fixé devant l’abbaye Saint-Pierre, avec un alléchant programme de vêpres, de restauration et de lectures édifiantes (16 mai 2009, journée d’études de Solesmes). 
Jean-Marie Seillan
J.-K. Huysmans, politique et religion (Garnier)
J.-K. Huysmans
Les mystères de Paris (Manucius)
J.-K. Huysmans
Cécile Bruyère
Correspondance 1896-1903 (Edition du Sandre)
J.-K. Huysmans et les genres littéraires (La Licorne)

Les Œuvres complètes de Huysmans forment un ensemble d’une importance considérable, toujours en cours de mise à jour et au jour, comme le montrent la récente publication d’une suite de chroniques parues en 1880 dans Le Gaulois sous le titre, imposé par le directeur, Les Mystères de Paris ; l’édition toujours parcellisée de son abondante correspondance ; ou encore celle, très attendue, des notes intimes qu’il assemblait dans un Carnet vert. Considérables en nombre, révélées peu à peu dans leur ensemble, ses œuvres sont également fragmentées du fait de «...

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