Marie occupe un poste d’observation privilégié : « J’étais sur le perron de ma propre maison, où j’attendais mon père. » De là elle voit tout, ne néglige rien du précieux quotidien : la fraîcheur de la pierre sous ses cuisses, l’odeur du pain frais, les moineaux couleur de cendre, les sœurs de la Charité qui réussissent à marcher « sans se prendre les pieds dans leurs longues robes » et bien d’autres choses encore. Malgré ses yeux « déficients et mal formés », après avoir émergé de « l’obscurité des origines », elle voit le monde avec une éto...
Les petites gens de Brooklyn
Article publié dans le n°1135 (16 sept. 2015) de Quinzaines
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