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Les invisibles

En face de la terrible catastrophe de Tchernobyl, un aussi terrible sentiment d’impuissance, une immense compassion pour les victimes et pour tous ceux dont le destin se trouve broyé par un système soucieux de sa seule survie : ambitieux, maîtrisé, ce premier roman est un surprenant mélange d’indignation et de résignation.
Darragh Mckeon
Tout ce qui est solide se dissout dans l'air

Vision proche des Désastres de la guerre. Les techniciens irradiés, les liquidateurs, sont des marionnettes dont on a sectionné les fils, tandis que des monstres sortent du ventre de leur mère – l’œil de Grigory, le chirurgien, ne nous épargne ni les malformations ni les tumeurs : il n’y a « rien d’inimaginable qui ne puisse être vrai ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit : nous faire voir l’inimaginable, ce dont les hommes sont capables quand ils sont gouvernés par autre chose que le souci de l’humain : ici l’idéologie, ailleurs l’appât du gain (Affaires et dam...

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