À la fin des années 1990, Jean Hatzfeld fut l’un des premiers à porter une attention soutenue aux victimes survivantes et à leurs bourreaux, et à faire admettre à ses nombreux lecteurs que l’élimination d’un million de personnes n’était pas le fait de « conflits interethniques » mais découlait d’un processus génocidaire qui avait une histoire, de même que la Shoah avait son histoire. Après Dans le nu de la vie (2000), Une saison de machettes (2003), La Stratégie des antilopes (2007) et Englebert des collines (2014), lire Un papa de sang – titr...
Les risques de la parole
Article publié dans le n°1134 (01 sept. 2015) de Quinzaines
Un papa de sang
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