Le premier roman de Max Porter, La douleur porte un costume de plumes, peut également se lire comme une fable, avec pour personnage central un corbeau. Il est noir cette fois mais lui aussi prépare des « mémoires littéraires de haut vol » et, comme le corbeau blanc de Liscano, il raconte beaucoup d’histoires. Une mère est morte, laissant derrière elle ses deux petits garçons et leur père, pris dans un deuil impossible, ou plutôt, puisque deuil, manque et perte sont infigurables, dans ce chagrin dont parle Barthes dans Journal de deuil. Le « chagrin » e...
Les voix du corbeau
Article publié dans le n°1142 (07 janv. 2016) de Quinzaines
La douleur porte un costume de plumes
(Seuil)
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