A lire aussi

Molière au présent mais sans portable

Luc Bondy, aux ateliers Berthier de l’Odéon, et Clément Hervieu-Léger, dans la salle Richelieu de la Comédie-Française, montent respectivement Tartuffe et Le Misanthrope de Molière. Ces deux metteurs en scène, si différents, ont pourtant fait un même choix : passer du XVIIe siècle à aujourd’hui sans complète actualisation, c’est-à-dire sans munir les personnages de téléphones portables.

MOLIÈRE
TARTUFFE
Mise en scène de Luc Bondy
Odéon-Ateliers Berthier
Jusqu'au 6 juin 2014

LE MISANTHROPE
Mise en scène de Clément Hervieu-Léger
Comédie-Française, salle Richelieu
En alternance jusqu'au 17 juillet 2014

Sur un plateau, la scénographie et les costumes ne permettent pas toujours d’inscrire dans une époque déterminée une pièce du répertoire. Souvent, l’apparition d’un personnage, le portable à l’oreille, la situe d’entrée de jeu au XXIe siècle. Interrogé par Georges Banu sur l’actualisation du passé, Luc Bondy préfère « employer le mot moins impératif d’adéquation au présent ». À sa manière nuancée, caractéristique de ces dialogues intitulés La Fête de l’instant (1), « revisités » lors de sa nomination à l’Odéon-T...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi