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Mon père, ce héros

Il arrive qu’un auteur se sente, pendant des années, dans l’obligation d’écrire un certain livre, d’une gestation particulièrement tenace. Tel a été le cas pour Christine Jordis, avec Une vie pour l’impossible. Dans son « Prologue », elle présente comme « un neveu lointain » un narrateur qui nous mettra rapidement mal à l’aise. La raison ? Elle la dévoile elle-même sur son site. Sur la couverture de ce livre, nous lisons bien « roman », or ce qu’elle raconte, c’est la vie de son père, et de ce prétendu narrateur nous n’avons en réalité que faire.
Christine Jordis
Une vie pour l'impossible

Un roman ? En effet, d’abord et avant tout, ce récit n’a rien d’objectif ni ne prétend l’être : « Oui, il m’a ouvert une ligne de fuite dans un horizon que fermaient l’oppression des jours et le pouvoir exercé par ma mère (…). J’avais besoin de rêve et d’ouverture, sinon d’aventures, et ce besoin, qu’il incarnait à mes yeux, il ne le déçut pas. » Œuvre passablement hagiographique, donc. Mais il y a plus : c’est un devoir de mémoire. Le nom de cet homme nous est révélé comme à l’improviste, passé une bonne moitié du livre. Il s’appelle Henri de Foucaucourt, qu...

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