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Sur la mort

Un récit bref, censé correspondre à un journal rédigé en douze jours, le temps d’un séjour à Grenade. En fait, des textes quotidiens, il n’y en a que neuf, il est des jours sans voix, les cinq, sept et neuvième… D’emblée, la singularité de cette Belle apparaît. L’œuvre se présente donc comme un récit. Toutefois, ce pourrait aussi bien être un essai – l’auteur en a déjà écrit plusieurs – puisqu’il s’agit de la mort. Or le terme d’essai ne saurait convenir à ce qui se lit comme un poème, d’une lecture qui se brise quand la phrase irradie et qu’il faut s’arrêter afin de mieux la goûter et de reprendre haleine.

Le narrateur de La Belle s’est rendu à Grenade très intentionnellement. Il y vient se retrouver à l’occasion de son quarantième anniversaire. C’est pourquoi il esquisse à grands traits l’histoire de sa vie en observant une chronologie simple, tissée de découvertes sur ce décor choisi à dessein. Il serait facile de débusquer ici des éléments autobiographiques – mais quel intérêt ? Il est plus pertinent de poser au départ – mais quel départ ? – l’équivalence existentielle et fusionnelle entre les deux termes de vie et de mort, leur combinatoire fondatrice, leurs permutations cons...

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