Jeffrey Herf l’a voulu ainsi : il ne s’agit ni de plaire ni de contrarier qui que ce soit, mais de renverser les présupposés dominants, selon lesquels le nazisme se serait signalé par son antimodernisme. Le lecteur, alerté par une telle radicalité de l’énoncé, commence alors la traversée de cette étude à la fois passionnante et dérangeante. C’est que parler de nazisme ne va pas sans quelques précautions, surtout lorsqu’il s’agit de démontrer que le phénomène du nazisme, si tant est qu’il s’agisse d’un phénomène, est plus complexe qu’il n’y paraît. Quelle est donc cette complexité que nou...
Nazisme et modernité
Article publié dans le n°1204 (16 nov. 2018) de Quinzaines
Le modernisme réactionnaire. Haine de la raison et culte de la technologie aux sources du nazisme
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